Quête de sens au travail et nouvelle année
Ah, la nouvelle année ! 2026 arrive avec son lot d’espoirs. En numérologie, c’est une année 1 : un élan neuf, une énergie de départ, l’envie de laisser nos vieux schémas en arrière et de faire peau neuve. Pour les plus pragmatiques, c’est tout simplement cette ligne de départ symbolique qui donne envie de poser des intentions, des résolutions, comme si le 31 permettait un grand “reset”.
Ce que je constate au fil de mes rencontres, c’est que la quête de sens au travail traverse à peu près tout le monde. Quand j’interviens comme formatrice auprès d’adultes en reconversion, parfois encore traversés par le doute. Quand j’échange avec d’anciens collègues de ma “vie d’avant”. La même question revient : « Je veux un travail qui ait du sens. »
Je me suis donc demandé s’il existait un point commun dans cette quête. Un noyau dur.
Tel un petit ethnologue de terrain, j’ai posé encore et encore la même question : Qu’est-ce qui fait sens pour toi au travail ? S’il n’y avait qu’un seul élément, lequel serait-il ?
Le résultat de mon enquête très empirique est tombé : ➡️ rester en lien avec ses valeurs.
Cela m’a surprise au départ. Lorsque j’ai été formée à l’orientation professionnelle (merci l’ADVP), j’ai moi-même dû travailler mes valeurs… et sans cet accompagnement, j’aurais été bien en peine de les nommer. C’était d’ailleurs le cas des 12 autres personnes formées avec moi.
C’est grâce à ce travail que j’ai découvert des valeurs que je n’aurais jamais su formuler auparavant. Et pourtant, beaucoup d’entre vous semblent déjà savoir, intuitivement, ce qui est important pour eux… suffisamment pour chercher un poste en accord avec leurs valeurs.
Je me suis alors posé une autre question : ➡️ le travail est-il fait pour nourrir les valeurs de chacun ?
Et là… on rentre vite dans la philosophie pure et dure — de quoi remplir des pages et des pages. Je vais donc rester simple.
Si l’on remonte à l’étymologie du mot “travail”, le Larousse rappelle son origine : tripalium, instrument de torture ou d’immobilisation. Disons que ça ne plaide pas vraiment pour un travail conçu à l’origine pour l’épanouissement personnel. On trouve d’ailleurs quantité d’articles passionnants qui expliquent que cette étymologie est largement contestée : je te laisse explorer si le sujet t’intrigue.
Mon cheminement m’amène donc ici :
que peut faire le travailleur pour sentir que son travail a du sens et se sentir utile ?
Quel que soit le métier — agent de propreté, soignant, employé administratif, cadre dirigeant — un besoin demeure : la reconnaissance. (Je laisse volontairement de côté les profils toxiques que nous avons tous croisés un jour ou l’autre.)
Je me suis donc tournée vers celles et ceux qui aiment vraiment leur travail. Et oui, j’en ai trouvé. Des regards qui brillent. Des phrases comme : ✨ « J’adore mon travail » ✨ « C’est tellement intéressant » ✨ « J’ai de la chance de faire ce que je fais »
Je les appelle les aligné·e·s.
Qu’ont-ils fait ? Est-ce de la chance ? Un état d’esprit ? Probablement un peu de tout ça… mais pas uniquement.
Un point commun ressort très nettement : ➡️ ils ont fixé leur cap personnel.
Ils ont identifié les compétences qu’ils voulaient utiliser au travail. Ils ont choisi des formations qui allaient dans ce sens. Ils ont recherché des postes qui permettaient de mobiliser ces compétences.
Et lorsque la vie professionnelle leur a mis sur la route des supérieurs ou collègues compliqués, ils avaient une autre ressource essentielle : l’estime de soi.
Pour 2026, c’est cela que je vous souhaite : trouver les ressources rencontrer les bonnes personnes et travailler votre estime de vous-même.
J’aime beaucoup cette définition : l’estime de soi est l’écart entre la personne que tu crois être et celle que tu rêves de devenir (définition entendue dans les vidéos « Et tout le monde s’en fout »).
Apprendre à se regarder avec bienveillance. Reconnaître le chemin parcouru. Voir les solutions que vous avez inventées pour traverser les aléas de la vie.
Je vous souhaite une belle année 2026, vivante, douce, et fidèle à vos valeurs.
Je suis Brigitte Feugueur-Lesvenan et j’accompagne entreprises et particuliers dans la QVCT, les reconversions professionnelles et le mieux-être. J'anime une série d'ateliers pour les entreprises : objectif monter en compétences psychosociales (développer l'assertivé, se projeter positivement au quotidien, fixer son cap personnel..).
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